Le Haut Conseil rappelle tout d’abord que ces priorités sont posées en raison, notamment, des limites capacitaires de ces tests puisqu’actuellement le déploiement des tests salivaires est d’environ 260 000 par semaine.
Cette priorisation tient compte de plusieurs critères que sont : le caractère invasif du prélèvement RT-PCR nasopharyngé, frein à son acceptation, surtout quand il est pratiqué de manière itérative, mais aussi la capacité des tests RT-PCR par prélèvements salivaires à détecter les nouveaux variants d’intérêt et le contexte épidémiologique incertain des semaines à venir, nécessitant un large dépistage.
Sur cette base, le HCSP recommande de réaliser en priorité des tests RT-PCR salivaires pour :
- les professionnels en établissements médico-sociaux (EMS), avec un dépistage hebdomadaire itératif pour l’investigation d’un cluster et un dépistage à J0 et à J7 après une exposition à risque ;
- les résidents en EMS, avec un dépistage hebdomadaire itératif pour l’investigation d’un cluster et un dépistage après une exposition à risque à J0, en maintenant le dépistage à J7 par RT-PCR nasopharyngé ;
- les personnes intervenant ou visitant un proche résidant en EMS, pour celles qui ne sont pas vaccinées ou qui ont reçu un schéma vaccinal Covid-19 incomplet (en remplacement du test antigénique nasopharyngé).
Dès que les capacités des tests salivaires augmenteront, le HCSP propose de remplacer le prélèvement par RT-PCR nasopharyngé par un prélèvement salivaire pour le 2ème prélèvement à J7 chez les résidents.
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