Le prélèvement nasopharyngé demeure le test de référence pour le diagnostic et le dépistage de l’infection au virus SARS-CoV-2. Toutefois, son acceptabilité par les patients est limitée du fait de son caractère invasif. Dans trois avis publiés fin novembre, la HAS se prononce sur l’utilisation des tests antigéniques chez les personnes contact et sur les tests salivaires RT-LAMP.
Faute de données scientifiques disponibles, la Haute autorité de santé (HAS) ne s’était pas prononcée sur l’utilisation des tests antigéniques chez les personnes contact. Désormais, au-delà des personnes symptomatiques, la HAS se prononce pour l’utilisation des tests antigéniques chez les personnes contact. « Leur utilisation n’est en revanche toujours pas recommandée pour le dépistage de personnes asymptomatiques isolées ».
Par ailleurs, en raison de l’absence de « données robustes » de performances diagnostiques de cet acte pour les personnes asymptomatiques, la HAS estime à ce jour que « les tests RT-LAMP non intégrés sur prélèvement salivaire ne peuvent être inclus dans la stratégie de dépistage et de diagnostic de la Covid-19 ».
Enfin, un autre type de tests salivaires RT-LAMP dit « intégrés » a été développé (EasyCov®). La HAS considère qu’ils « pourraient être utilisés chez les patients symptomatiques chez qui un test nasopharyngé est difficile ou impossible ». Toutefois, compte tenu de la spécificité de ce test, un contrôle par test RT-PCR sur prélèvement salivaire sera nécessaire en cas de test positif
Vous pouvez retrouver les trois avis de la HAS en cliquant sur les liens suivants :
- Sur les tests antigéniques
- Sur les tests salivaires RT-LAMP « non-intégrés »
- Sur les tests salivaires RT-LAMP « intégrés »