Suite à l’adoption de la loi Bien vieillir ce 27 mars, la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (FNADEPA) rappelle combien ce texte n’est qu’un premier jalon face aux besoins immenses du secteur du Grand âge, qui reste encore en attente d’une loi de programmation.
La FNADEPA tient à remercier l’engagement des parlementaires à faire bouger enfin les lignes pour l’accompagnement des personnes âgées. Cette loi Bien vieillir comprend quelques mesures importantes – déjà soulignées par la Fédération, telles que la création d’une conférence nationale de l’autonomie, la mise en place d’un service public départemental de l’autonomie, et surtout, la présentation d’une loi de programmation pour le Grand âge d’ici la fin de l’année.
Pour autant, cette loi reste bien en deçà des urgences du secteur et des besoins de notre Nation face au vieillissement de sa population.
Elle n’apporte en effet aucune réponse de court et long termes pour lever les tensions immenses RH et financières auxquelles sont confrontées les établissements et services pour personnes âgées, ni de solutions organisationnelles ou sociétales face à la révolution grise qui débute.
La FNADEPA rappelle que les solutions sont largement connues et définies, et tient à la disposition du Gouvernement ses « 25 propositions pour améliorer durablement l’accompagnement du Grand âge ».
Pour la Fédération, cette loi qui se veut « bâtir la société du bien-vieillir et de l’autonomie » ne peut constituer que la première brique de la politique du Grand âge tant attendue.
Elle demande à nouveau au Gouvernement de s’engager fermement à présenter un projet de loi pluriannuel pour le Grand âge dans les plus brefs délais et exhorte les parlementaires et représentants de la République à maintenir la pression en ce sens.
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Marie-Hélène CHALS
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