La Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (FNADEPA), salue le nouveau rapport de la Cour des comptes publié le 28 février, consacré à « La prise en charge médicale des personnes âgées en Ehpad ».
La Fédération relève avec satisfaction plusieurs constats et préconisations de la Cour des comptes, qui s’inscrivent dans la droite ligne des « 25 propositions de la FNADEPA pour réformer durablement l’accompagnement des personnes âgées ».
En particulier, elle approuve bien évidemment la demande – rare – de la haute juridiction de dépenses et d’investissements supplémentaires pour le secteur, afin de renforcer les ressources humaines dans le cadre d’équipes pluridisciplinaires : soignants, psychologues, animateurs, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes…
La Fédération se félicite aussi des recommandations d’une réforme du mode de financement et, par extension, de la gouvernance du dispositif. Pour la Cour des comptes, celle-ci doit en effet inclure non seulement la fusion les sections soins et dépendance qui est une mesure attendue de longue date, mais surtout une réorganisation du pilotage financier qui serait placé sous la seule responsabilité des ARS pour les Ehpad. Une mesure également avancée par la FNADEPA, qui souhaite transformer ainsi les ARS en ARSA, agences régionales de santé et de l’autonomie.
Par ailleurs, la FNADEPA note avec satisfaction la reconnaissance par la Cour des comptes du rôle essentiel du triptyque « directeur – médecin coordonnateur – infirmier coordinateur » comme facteur déterminant de qualité de gestion, d’accueil et des soins.
La Fédération s’associe également à la demande d’un renforcement des contrôles et de leur pertinence afin d’éviter des dérives – certes rares, mais indignes – telles que celles révélées par « Les Fossoyeurs ». La FNADEPA a d’ailleurs présenté plusieurs pistes en ce sens lors de ses récentes auditions parlementaires organisées dans le cadre de l’affaire Orpéa au cours desquelles elle a réitéré son appel ardent pour le lancement de la réforme du Grand âge dès le prochain quinquennat. Une exhortation que le rapport de la Cour des comptes vient étayer une fois de plus.