En mars, le conseil d’administration de la FNADEPA applaudissait avec chaleur Jean-Jacques Molina, saluant son engagement de plus de 20 ans au sein du réseau.
En 2000, ce directeur d’Ehpad a adhéré à la FNADEPA du Gard. Il en avait « entendu parler par les copains ». « Nous étions alors 600 adhérents et les locaux étaient à Marseille. »
Avec plusieurs collègues, il a fondé la FNADEPA Hérault puis celle de Languedoc-Roussillon qu’il a présidée et qui est devenue la FNADEPA Occitanie en 2015. « J’ai vu la FNADEPA se développer, prendre du poids auprès des politiques. »
Une évolution à laquelle il a contribué au niveau national. Il est devenu trésorier adjoint, trésorier, puis vice-président de la Fédération.
Ce touche-à-tout a cumulé les casquettes. En plus de sa direction d’Ehpad et de FNADEPA locales, il a aussi été premier adjoint au maire de Gigean, sa commune, et y a organisé des spectacles de variétés pendant 19 ans.
Voilà quatre ans qu’il a passé les rênes de son Ehpad près de Montpellier pour une retraite bien méritée. Il vient donc de raccrocher de la vice-présidence de la FNADEPA. Tant que la situation sanitaire sera instable, il restera à la FNADEPA Occitanie pour soulager ses collègues.
Il amènera ensuite à la FNADEPA Hérault son regard « un peu plus âgé, sourit-il. Comme je l’ai toujours dit : on ne vieillit pas, on avance dans l’âge et on prend un peu plus d’expérience. Il faut bien appeler un chat… un chat ! ».